Olivia Phelps - The moon doesn't need a magic wand

Je me nomme Olivia Phelps et j'ai actuellement 17 ans. J'ai vu le jour dans la charmante ville de Ottawa, le 15 Avril 2003. Mon père étant un sorcier et ma mère une sorcière, je suis donc une sang pure. Je suis actuellement élève et j'appartiens au groupe Gryffondor. Ma baguette est en bois de sycomore et son cœur est en ventricule de dragon.

Olivia est une jeune fille aux traits canadiens souvent animés par son sourire. Son visage au teint clair est encadré de longues mèches brunes aux reflets auburns qu’elle brosse parfois en un chignon. Il lui arrive d’ajouter de temps à autres une touche de rouge à ses lèvres et d’ombrer ses paupières. Pas coquette mais soignée vous dira-t-elle.
Ses yeux marron lui viennent de sa mère tout comme ses sourcils légèrement arqués qui la définissent si bien. Quant à sa silhouette élancée, elle rappelle ses premières années de quidditch.

Côté caractère, c’est plutôt de son père qu’elle a hérité. Persévérante dans ce qu’elle entreprend, curieuse et indépendante, Olivia s’implique énormément dans les tâches qui lui sont confiées, un peu moins si ces dernières sont jugées sans intérêt. La jeune fille feuillette rarement les livres de la bibliothèque préférant l’aspect concret des événements. Se trouver sur le terrain et prendre des risques sont des activités enclines à lui donner le sourire contrairement aux cours de divination ou d’histoire de la magie. C’est une demoiselle plutôt dégourdie, audacieuse et assez têtue, prête à assurer la sécurité de ses amis avant la sienne. D’un autre côté, Mlle Phelps peut se trouver assez pensive, oubliant parfois de donner des informations qu’elle aurait gardées pour elle parce que trop ressassées.  

C’est un père auror et une mère comédienne qui donnèrent naissance un jour de printemps à Olivia. Connor, londonien, avait été envoyé à Ottawa pour les affaires et avait rencontré Tinna au théâtre alors qu’elle jouait sur scène. En réalité, il ne s’agissait pas de leur première rencontre puisqu’ils avaient partagé la même école. Mais ça, ils n’en savaient rien. Tombés follement amoureux, ils s’étaient installés en plein centre de la capitale. Le père de famille avait réussi à s’arranger avec ses supérieurs pour y rester un peu plus longtemps.
Après l’arrivée de leur deuxième enfant, ils durent se décider et regagner l’Europe. Olivia et le nouveau-né, n’ayant qu’un an et demi d’écart, n’étaient pas très bavards mais le temps su les rendre de plus en plus complices. De son côté, Tinna avait réussi à ouvrir un magasin de plumes pour sorciers sur le Chemin de Traverse, laissant la scène de côté. Toute la famille habitait l’étage de la boutique.

Bien que l’endroit fût confortable et accueillant, la venue de leur troisième enfant rendit l’espace un peu juste. Leurs métiers réunis leur permirent d’investir dans une belle petite bâtisse en périphérie de Londres. Olivia était ravie d’avoir un jardin pour se dépenser avec ses frères. Puis, comme les petites filles de son âge, elle se mit à poser des questions. Les moldus furent la principale source d'entre elles. Ce fut une grande étape que d’expliquer à la petite demoiselle pourquoi les autres n’avaient pas de «pouvoirs magiques ».
Deux ans plus tard, alors que le ventre de Tinna s’arrondissait une nouvelle fois, la jeune petite brune commençait à remarquer les absences répétées et inexpliquées de son père en soirée. Elle les oublia très vite quand un autre petit être les rejoint en début d’hiver. Une autre petite sorcière.

Ayant été à Poudlard, les parents d’Olivia en avaient raconté long sur le château. Ils faisaient rêver leurs enfants, pressés d’atteindre leur onzième anniversaire pour recevoir la fameuse lettre. C’est donc Olivia qui fut la première de sa fratrie à se voir attribuer une baguette et un hibou.
Lors de la cérémonie de répartition dans les maisons, la jeune fille s’était retrouvée choixpeau sur tête sans savoir quelle direction elle allait prendre. Sa mère avait été à Serdaigle autrefois et son père, à Gryffondor. Le verdict tomba et elle se retrouva du côté des rouges et or. Très vite, elle se passionna pour le quidditch et entra dans l’équipe en tant que batteuse. Chaque fois pleine de souvenirs, elle rentrait chez ses parents, racontant à ses frères et sœurs ses petites aventures. Son premier frère alla lui aussi à Gryffondor quant au deuxième, il se retrouva près des cuisines, à Poufsouffle. Une véritable surprise pour le jeune garçon qui pensait rejoindre ses deux aînés.

Lors de sa cinquième année, Olivia, toujours étonnée par les fuites soudaines de son père, prit la décision de le suivre un soir. La forêt et l’obscurité teintée des rayons de la pleine lune lui donnèrent vite une réponse à ses questions. Frappée par ce qu’elle vit, elle voulut repartir mais, sous l’emprise de la bête qui le contrôlait, Connor n’avait pas semblé vouloir la laisser s’enfuir. Même si la jeune fille avait tenté de se défendre par le biais de piètres sortilèges, la métamorphose de son père en loup-garou ne l’avait pas épargnée. Elle avait été grièvement blessée de l’épaule jusqu’à sa nuque. Cet incident lui coûta sa place au sein de l’équipe de quidditch ce qui l'affecta beaucoup. Elle en voulut longtemps à son père. Connor, n'ayant pas souhaité d’ennuis, avait fait passer la mésaventure de sa fille pour une méchante rencontre avec l’un des présumés recherchés par les aurors. Il avait demandé à Olivia de ne rien révéler sur sa nature pour ne pas rencontrer de problèmes auprès du Ministère. Elle lui avait fait la promesse. Tinna et le reste de la famille n’en savaient rien et avaient cru à cette histoire. Alors, même si très proche avec son père, un léger froid s’est installé entre eux depuis.

A ce jour, Olivia débute sa septième année et garde une belle cicatrice qu’elle cherche parfois à dissimuler sous ses cheveux. Connor semble rester sur ses gardes vis-à-vis de sa fille aînée, lui rappelant régulièrement les risques qu'il encourt.
Quant à la petite dernière, elle venait de rejoindre la maison Serdaigle.  Les Phelps, comptant parmi les familles nombreuses à Poudlard, avaient fini par bien se faire connaître.